La force de la parole de Dieu

Mon ami est arrivé avec la grande machine et un ouvrier étranger qui s’appelle Ahmad, âgé de 35 ans et père de 8 enfants. Il me dit : « je laisserai Ahmad avec vous jusqu’à ce que le travail soit achevé. Ne vous préoccupez de rien. Vous devez juste assurer à Ahmad un lieu pour le logement », puis il revint à son village. Ahmad se mit au travail pour déblayer le chemin, et en fin de journée, il me regarda et dit : « j’ai confiance en vous ».

Je lui ai demandé : « on n’a pas discuté et vous ne me connaissez pas, comment pouvez-vous avoir confiance en moi ? ».

Il répondit : « je ne sais pas mais j’ai confiance en vous ».

Ensuite Ahmad me raconta une expérience qu’il avait vécue il y a 3 ans : « je travaillais sur cette machine pour déblayer les décombres dans la cour d’un monastère. J’aperçois alors un livre parmi les décombres. J’éteignis alors la machine et me dirigeai vers les débris. Je pris le livre, j’essuyai la poussière et l’ouvrit. Je lus un paragraphe de ce livre et sentis une grande force m’envahir. Et dès lors je me suis libéré d’un vice qui me pesait lourd.

Je lui demandai alors : « c’était quel livre ? »

Il me répondit : « l’Evangile »

Je dis : « j’ai l’évangile dans la voiture. Voudras-tu lire un autre paragraphe ? »

Il répondit : « oui ».

Je lui dis : « d’accord, prend l’évangile ferme les yeux, prie puis ouvre le livre et moi je te lirai un paragraphe ».

Il a prié et a ouvert la Bible sur un paragraphe de l’épître de Saint Paul aux Corinthiens.

Je lus : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées. Voici, toutes choses sont devenues nouvelles et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconcilié avec lui par le Christ et qui nous a donné le ministère de la réconciliation, car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui même en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation ». (2 Co 5, 17-19). Alors que je lisais ce passage, Ahmad éclata en sanglots, et spontanément il a confessé et avoué tous les péchés qu’il a commis durant toute sa vie. J’ai laissé cet homme libéré de tous ses péchés et je suis revenu à l’église.

Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour